4 choses qu’il faut savoir avant d’investir dans la location meublée

En matière d’investissement locatif, la location meublée est présentée comme un secteur très attractif : bonne rentabilité, avantages fiscales non négligeables, législation souple… Avec l’évolution au plan législatif de ces dernières années, plusieurs changements sont intervenus dans les règles régissant ce type de location. Voici donc 4 choses à savoir sur la location meublée avant de vous lancer.

1.      L’obligation de meubler le logement

L’une des premières contraintes liées à la location meublée, c’est l’équipement du bien locatif. Celui-ci doit en effet contenir un minimum de meubles et d’équipements destinés au confort de l’occupant. La loi exige pour tous les baux signés depuis le 1er septembre 2015 la liste des équipements d’un bien destiné à la location meublée. On doit y trouver au moins :

  • des ustensiles de cuisine ;
  • des chaises et des tables ;
  • un congélateur ;
  • des luminaires ;
  • de la vaisselle ;
  • des étagères de rangement ;
  • des volets et des rideaux ;
  • un four, une plaque de cuisson ou un micro-onde ;
  • un réfrigérateur ;
  • des appareils d’entretien ménager.  

Vous l’aurez compris ! L’équipement du logement est une obligation légale dans le cas d’une location meublée. Cependant, pour rendre votre meublé attractif, vous devez miser sur des équipements modernes. C’est d’autant plus important que la plupart des logements meublés sont loués par des jeunes actifs ou des étudiants.

2.      Les formalités avant l’entrée en location

Avant l’entrée du locataire dans le logement, certaines formalités doivent être remplies. La première, c’est la conclusion d’un contrat de location qui spécifie les conditions de la relation contractuelle. Sa signature doit être précédée d’un état des lieux du logement ainsi que d’un dossier de diagnostics immobiliers (DPE, gaz, amiante, termite, plomb, etc.).

En outre, le propriétaire est en droit d’exiger au locataire un dépôt de garantie. Dans le cas d’une location meublée, la loi n’autorise que l’encaissement d’un dépôt de garantie équivalent à 2 mois de loyer.

En ce qui concerne le montant du loyer d’une location meublée, il est aussi légalement encadré, spécialement quand il s’agit d’une relocation et qu’elle a lieu dans les zones tendues. En la matière, la loi exige que le montant du loyer ne soit pas supérieur à celui payé pendant la précédente location.

3.      Les cas de bail mobilité

Initié à la fin d’année 2018, le bail mobilité donne en effet la possibilité aux propriétaires bailleurs de louer leur bien pour une durée inférieure à 1 an comme l’impose normalement la loi. Ici, la durée minimale est de 1 mois et la durée maximale est de 10 mois. 

Le principal avantage du bail mobilité, c’est qu’en tant que propriétaire, vous pouvez régulièrement changer de locataire. En plus, ce type de bail a été pensé spécialement pour les étudiants, les personnes en formation professionnelle, en stage ou en contrat d’apprentissage, etc. En plus, il est non renouvelable.

Par contre, la loi ne vous autorise pas à exiger du futur locataire un dépôt de garantie. En plus, le locataire n’est pas tenu de respecter la durée initialement consentie au contrat de bail. Il est libre de partir à tout moment, sous réserve d’un préavis d’un mois.

A contrario, le bailleur, lui, est dans l’obligation de respecter la durée initiale du bail. S’il souhaite faire sortir le locataire plus tôt, il devra donner un préavis de 3 mois au moins. De plus, le préavis ne pourra être adressé que si l’une des raisons suivantes est évoquée :

  • en cas de vente du bien immobilier ;
  • en cas de reprise du bien pour l’occuper en personne ;
  • et en cas d’inexécution de l’une des obligataires du locataire.

4.      La gestion des charges locatives

Dans une location meublée, le propriétaire a le droit de faire payer au locataire les charges locatives. Il a par exemple la possibilité d’exiger du locataire le paiement d’un forfait de charges payables tous les mois ou tous les trimestres. À défaut, le propriétaire peut opter pour le paiement de provisions mensuelles.

Dans l’un ou l’autre des cas, la formule doit être spécifiée dans le contrat de bail. Celui-ci doit également préciser si le montant du forfait est révisable et à quelle fréquence doit intervenir le changement.

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