Immobilier : quels sont les niveaux de baisse des loyers des studios à Paris ?

Le marché locatif a été fortement secoué par la crise sanitaire. En raison de la crise et du confinement, la plupart des étudiants parisiens ont mis un terme à leur bail. Ils sont fait cela afin de rejoindre leurs proches ou leurs parents pour travailler à distance. Pour beaucoup d’entre eux, le loyer de 867€ par mois. Ils payaient cette somme pour un logement à Paris alors qu’ils peuvent étudier à distance. Faute de demandes,  la baisse des loyers des studios à Paris est de 2% sur les surfaces réduites.

Loyer en baisse à Paris faute de demande                        

Dans la capitale française, il y a beaucoup moins de tension locative. Au début de l’année, il y avait pratiquement 3 demandes pour une offre de logement selon une étude publiée par Locservice. Ce dernier est un site spécialisé dans la colocation et la location entre particuliers. Actuellement, les bailleurs ne reçoivent que 2 demandes pour 1 offre. Ainsi, la baisse de la demande a passé la barre des 30% dans tout Paris.

Avec la baisse des demandes, le loyer des studios qui constituent l’apanage des étudiants a aussi baissé de 2% à peu près au cours du premier trimestre, d’après une étude réalisée par Locservice. Richard Horbette, fondateur de la plateforme, a affirmé : «C’est du jamais vu depuis que nous avons créé notre société !».

Si la baisse est généralisée, le recul est encore plus marqué dans les arrondissements de Paris les plus touristiques et les plus visités pour la location Airbnb. Dans les 4e, 5e, 6e et 7e arrondissements, la baisse des loyers des studios à Paris est estimée à -4 à -5%. Par contre, les 13e, 19e et 20e arrondissements connaissent une certaine stabilité de loyer, étant réputés pour être les plus abordables de Paris.

Baisse des loyers des studios à Paris : quelle est l’évolution de la tension locative à Paris ?

La tension locative évolue différemment selon les arrondissements de Paris. Certains sont plus durement touchés que d’autres.

Top 3 des plus fortes baisses

À ce sujet, le 7e arrondissement est le plus touché avec une tension locative en baisse de 54,50%. On est passé de 2,63 demandes en janvier 2021 à 1,19 demande à la mi-mars. Il est suivi du 9e arrondissement qui enregistre une baisse de 41,05%, la demande locative étant passée de 3,55 en janvier 2021 à 2,09 à la mi-mars. En 3e position, il y a le 14e arrondissement de Paris qui a connu une baisse de 37,81%. Sur place, la demande qui était de 3,56 en janvier 2021 est désormais de 2,21 à la mi-mars.

Top 3 des plus faibles baisses

Dans le peloton de fin de la baisse des loyers des studios à Paris, on retrouve 3 arrondissements :

  • Paris 12 où la baisse de la tension locative n’a été que de 18,28%, avec une demande qui est passée de 3,39 à 2,77 studios ;
  • la région Paris 5 qui enregistre une baisse de 21,47%, avec une demande à la mi-mars qui est de 3,25 alors qu’on était à 4,14 en janvier ;
  • Paris 18 qui a vu la tension locative chuter de 22,12%, où la demande est passée de 1,7 à 1,33 studio.

Baisse des loyers des studios à Paris : quid des locations meublées 

Dans ce brouillard locatif, une évidence demeure tout de même : celle de la montée en puissance des locations meublées. Leur part de marché se rapproche des 75% alors qu’au mois de janvier 2020, elle n’était que de 70%. D’ailleurs, Locaservice rapporte que la progression dans la seule capitale parisienne est de 58% aujourd’hui, contre 48% en janvier 2020.

Ce sont surtout les Airbnb qui connaissent le plus grand boom. Étant des locations de courte durée, leur rendement est nettement meilleur que dans une location traditionnelle. Ceci surtout avec la disparition des touristes. Cependant, la plupart des bailleurs ont décidé de vendre. Ils ont fait cela pour éviter des baisses de revenus et avec leurs crédits immobiliers sur le bras.

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